Ouvert depuis 2010, le Master Sociétés et Interculturalité répond à une forte demande sociale. Conservateur du patrimoine, animateur culturel, médiateur culturel, etc. Autant de métiers en émergence sur le territoire et qui demandent souvent des compétences très pointues. Zoom sur un diplôme qui exige rigueur et passion.
La formation en 3 mots
Interculturalité – Amazonie – interdisciplinarité
Des conditions d’apprentissage propices à la réussite
Ouvert depuis 2010, le master Sociétés et Interculturalités était, autrefois, scindé en 2 parcours : un parcours « recherche » et un parcours « professionnel : métiers de la culture et du patrimoine ». Désormais, depuis la rentrée 2017, tous les étudiants de Master 1 sont formés aux métiers de la culture et du patrimoine et à la recherche. La spécialité ne se décide qu’en en 2ème année, avec au choix un parcours « Sciences sociales : histoire et dynamiques culturelles des sociétés amazoniennes » ou « arts, littératures et multiculturalité dans les Amériques ».
Le Master Sociétés et Interculturalité dispose d’un faible nombre d’étudiants : 20 étudiants en M1 et 15 étudiants en M2. Des conditions idéales d’apprentissage favorisant ainsi la cohésion de groupe et un meilleur encadrement des étudiants. Des conditions également propices à la réussite étudiante avec un taux de réussite de 65% pour les M1 et 70% pour les M2.
Un diplôme en phase avec les besoins du territoire
Le diplôme répond à une forte demande sociale. Les dynamiques culturelles actuellement en cours en Guyane constituent un champ de recherche qui peut donner lieu à des études innovantes dans de nombreux domaines. De plus, les professionnels de tous les secteurs (santé, éducation, travail social…) sont en demande de formation afin de mieux appréhender la diversité culturelle et d’améliorer sa prise en compte dans leur domaine. Enfin, comme de nombreux secteurs, les institutions du patrimoine et de la culture souffrent d’un fort turn over au niveau de leurs cadres. Ils souhaitent de plus en plus pouvoir embaucher des jeunes de Guyane formés à la médiation culturelle en situation d’interculturalité.
Un master favorisant l’ascension professionnelle
La formation est dispensée en cours du soir, de 16h à 20h et parfois les samedi matin de 8h à 12h, de manière à pouvoir accueillir un public de salarié. Tous les cours du parcours professionnel sont donnés par des intervenants venus des institutions du patrimoine et de la culture engagés dans un partenariat avec nous : Direction des Affaires Culturelle, Collectivité Territoriale de Guyane, Parc Amazonien de Guyane, Musée des Cultures Guyanaises, services culturels des collectivités… En deuxième année, le 2è semestre est réservé au stage et à la réalisation du mémoire. En fonction de leur projet professionnel, les étudiants peuvent réaliser un stage de deux à six mois. Leur mémoire peut prendre davantage la forme d’un rapport de stage (s’ils souhaitent une insertion professionnelle) ou d’un mémoire de recherche (pour une poursuite d’étude en doctorat ou projet d’approfondir une question particulière).
A l’issue de ce diplôme, les étudiants sont dotés d’outils théoriques et méthodologiques pour leur permettre de penser la diversité culturelle et les contacts de cultures. Ils sont parfaitement formés à la médiation culturelle grâce, notamment, aux différentes approches sur la question de la diversité des publics et de la manière de les impliquer dans des animations culturelles et patrimoniales.
La culture : un secteur aux multiples débouchés
La culture est un des secteurs économiques les plus importants qui permet de nombreux débouchés : métiers du marché de l’art et de l’expertise, de la production et de la diffusion de spectacles et d’expositions, de la communication, fonction publique (assistant ou attaché de conservation du patrimoine), médiation culturelle… Mais, le champ de la culture s’invite dans de nombreux autres secteurs économiques ou sociaux : le monde éducatif, la santé, les fondations d’entreprises, le tourisme, le social, la communication et l’événementiel…
L’insertion professionnelle se fait assez rapidement. La majorité des anciens étudiants travaillent dans les services culturels des collectivités (mairies, CTG), d’autres travaillent pour des associations qui font de la médiation culturelle dans différents domaines : spectacle vivant, alphabétisation… L’intégration passe souvent d’abord par des contrats à durée déterminée. Il faut noter que de nombreux étudiants sont déjà salariés au moment où ils font le master. Aussi, le master joue un rôle d’ascenseur professionnel pour eux leur ouvrant des perspectives d’évolution au sein de leur structure. Il leur permet également de mieux appréhender la diversité culturelle dans leurs pratiques. A ce jour, trois anciens étudiants poursuivent en thèse de doctorat.
Un diplôme qui demande rigueur et passion
Ce diplôme exige de bonnes capacités de rédaction et de synthèse. Il nécessite d’avoir acquis une première approche des questions de diversité culturelle dans son parcours universitaire ou professionnel antérieur. Mais surtout, il faut être curieux, avoir un intérêt non seulement pour les questions sociales et culturelles, mais aussi pour l’art et la littérature. L’esprit critique et un niveau correct en langues (anglais ou portugais notamment) sont vivement recommandés.
Comment intégrer ce diplôme ?
Les étudiants peuvent accéder à ce diplôme sous plusieurs conditions :
- Admission de droit avec une licence du domaine ALL (Lettres, langues, arts, linguistique…) ou du domaine SHS (histoire, sociologie, anthropologie…)
- Admission possible à partir de la validation de l’expérience professionnelle : justifier d’un bac + 2 et d’une expérience professionnelle de 5 ans minimum en situation de diversité culturelle
- Pour les étudiants étrangers ne justifiant pas de l’un des diplômes français ci-dessus : justifier de l’obtention du DELF avec un niveau B1.
Pourquoi rejoindre ce diplôme ?
La Guyane a toujours su accueillir des populations et peut tirer parti de cette expérience pour gérer aujourd’hui sa forte croissance démographique et faire de sa diversité culturelle une richesse et un levier de développement économique. En rejoignant ce diplôme, vous pouvez travailler à une meilleure connaissance des cultures de Guyane, à leur mise en valeur, et contribuer à inventer l’avenir de ce territoire.
