Ouverte en septembre 2015, la licence d’histoire a été créée à l’issue de la grande grève de 2014 et de la création de l’université de Guyane, elle répond pleinement aux besoins du territoire en manque d’historiens et d’enseignants dans cette discipline.
Si cette formation devait être décrite en 3 mots, ce serait : culture générale, esprit de synthèse, qualité d’écriture. Trois mots qui reflètent le niveau d’exigence attendu ainsi que l’investissement personnel dont devra faire preuve l’étudiant qui décide de s’inscrire dans cette formation.
Avec un effectif moyen de 100 étudiants, cette filière est à taille humaine, ce qui permet aux étudiants d’être pleinement acteurs de leurs études. De la L1 à la L3 des unités d’enseignement visent à permettre aux étudiants de construire leurs projets professionnels (Projet professionnel de l’étudiant (L1), stage (L2), alternance + introduction aux concours de l’enseignement en L3), à cela s’ajoute la mise en place de rendez-vous individualisés réguliers avec l’ensemble des enseignants permanents. A cet accompagnement s’ajoute la mise en place d’un Conseil de perfectionnement dans lequel siègent les élus étudiants. La réussite étudiante passe également par un travail personnel approfondi.
La formation se déroule sur trois années. La Licence d’histoire offre une solide formation disciplinaire tournée vers les métiers de l’enseignement et du patrimoine. Le souci premier de l’équipe pédagogique est de permettre à ses étudiants d’acquérir une solide formation scientifique ouverte sur d’autres disciplines relevant des Sciences Humaines et Sociales. De la L1 à la L3, ils ont ainsi accès à des enseignements complémentaires en anthropologie, sociologie, archéologie, sciences politiques et littérature en complément de leur formation d’historien.
Une licence qui demande rigueur et investissement personnel
La Licence d’histoire est ouverte en priorité aux bacheliers des filières générales et technologiques (STMG). Certaines bases sont attendues en L1, les objectifs de la Licence histoire visent, entre autre, à acquérir une solide culture générale historique et géographique ; Connaître l’histoire des Amériques et du Plateau des Guyane ; Maîtriser les méthodes du travail universitaire : Savoir rédiger une dissertation, un commentaire de document, une note de lecture, savoir effectuer une recherche documentaire ; Maîtriser les méthodes de l’analyse historique : contextualisation, critique de documents, synthèse ; Avoir une première approche des métiers de l’enseignement tant du primaire (professeur des écoles) que du secondaire (professeur des collèges et des lycées en histoire-géographie.
La Licence comprend des cours généraux relatifs aux quatre périodes historiques contemporaine, moderne, médiévale et antique, ainsi que des cours de géographie physique et humaine. Cet ensemble permet aux étudiants d’atteindre le niveau requis pour les concours de l’enseignement. Le parcours « métiers de l’enseignement » vise à préparer plus spécifiquement ceux qui se destinent à une poursuite d’études à l’ESPE. Par ailleurs, la licence a aussi pour but de les former à l’histoire des Amériques et du plateau des Guyanes, leur permettant ainsi de mieux comprendre le passé et le présent de la société guyanaise, et de se préparer, le cas échéant, aux métiers de la conservation et de la valorisation du patrimoine.
A l’issue de ces trois années de formation, les étudiants auront acquis un socle de compétences telles que la Capacité de planification et de gestion du temps ; l’Aptitude à rassembler et analyser des informations provenant de sources différentes ; la Capacité de mobiliser ses connaissances pour identifier, poser et résoudre les problèmes. Des compétences plus scientifiques et techniques comme : Lire et transcrire des documents manuscrits anciens, Réaliser des commentaires de documents historiques de natures variées, Transmettre du savoir en histoire, établir une stratégie d’enseignement et d’apprentissage, Participer à la valorisation de patrimoines historiques, archéologiques et culturels variés. Des compétences disciplinaires spécifiques comme la connaissance pratique des outils de collecte de l’information (répertoires bibliographiques etc.) ; la connaissance pratique des outils spécifiques de l’étude des sources ; la connaissance du cadre chronologique général du passé ; la connaissance des problèmes et des thèmes abordés dans les débats historiographiques contemporains, etc.
Des débouchés professionnels multiples
Avec cette Licence les étudiants ont un panel de choix qui s’offre à eux : Professeur des Ecoles, via une poursuite d’étude en master à l’ESPE, Professeur des Collèges et des Lycées en histoire-géographie, via une poursuite d’études en master à l’ESPE, Conseiller principal d’éducation (CPE), travailler dans la Recherche, les Métiers de la culture (archives, patrimoine, tourisme, musées…), les métiers de la Culture et du web, les Métiers de la communication et des médias (journalisme, édition, communication)l’Administration française et internationale, passer le Concours des grandes écoles…
Un diplôme qui répond aux besoins du territoire
Plusieurs enseignements complémentaires sont assurés par des professionnels, ainsi par exemple, les enseignements en archéologie sont assurés par des archéologues en poste en Guyane. De plus les étudiants de L3 ont la possibilité d’effectuer leur année en alternance. Comme disait Nelson Mandela « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Former la nouvelle génération d’enseignants en histoire-géographie, de professeurs des écoles, d’historiens, de journalistes ou de cadres administratifs est une mission stimulante pour l’ensemble de l’équipe pédagogique.
Pourquoi rejoindre cette formation ?
Les études d’histoire diffèrent de l’apprentissage de l’histoire en classe de terminale. Comme souligné précédemment, travail personnel, lectures, capacités d’analyse et maîtrise de la méthodologie sont indispensables pour réussir. Il ne faut pas choisir un diplôme parce qu’il est plus facile que d’autre. La Licence d’histoire est une filière disciplinaire, elle est certes réputée comme étant exigeante mais cette exigence là est le gage d’une formation scientifique solide. Il faut choisir cette filière par goût de l’histoire et des sciences humaines en ayant pleinement conscience de l’investissement attendu. Si le projet professionnel est hésitant en L1, l’étudiant.e a le temps de mûrir son projet au cours de ses 3 années.
