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La Commission Culture propose un rendez-vous mensuel autour de la littérature : les Rencontres Littéraires. Cette nouvelle édition aura lieu le mercredi 15 janvier 2020 à 18h30 à l’Amphithéâtre A. Venez nombreux écouter Marie-Georges THEBIA qui présentera son ouvrage, Mon nom est Copena.

Premier roman historique pour la jeunesse sur l’esclavage et le marronnage en Guyane, illustré par Marie Vewaerde. Un cocktail sera servi à la fin de la présentation.

Évariste est un jeune esclave qui vit avec son père, coupeur de cannes, sa mère, « négresse à case » et sa grand-mère Wema sur une petite exploitation sucrière. Intrépide et curieux, Évariste n’est pas un négrillon comme les autres et porte même un nom secret : Copena, héritage de ses ancêtres guerriers. Un jour son ami Alexandre, fils des maîtres, lui montre une boîte à musique venue du Royaume de France. Évariste est prêt à prendre tous les risques pour posséder quelques heures cet objet musical et gracieux. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, une seule personne pourra aider les deux enfants : Wema, la grand-mère adorée et un peu magicienne. Mais Wema a-t-elle le pouvoir de vaincre le terrible commandeur et son fouet ? L’insoutenable justice qui s’abat alors sur les esclaves, sera aussi l’ultime : décidés à briser leurs chaînes, ils organiseront leur fuite dans les Grands bois. Au cœur de ce lieu inconnu, luxuriant et mystérieux, Evariste croisera alors sa véritable destinée : celle d’un marron, homme libre et un guerrier héroïque.

Quelques mots sur l’auteure
Marie-Georges Thebia a deux métiers : professeure d’histoire et auteure. Elle écrit depuis l’enfance. Suite aux évènements de mars 2017, elle s’est demandé comment contribuer à la quête identitaire des communautés de cette Guyane unifiée. Elle a fait ce qu’elle sait faire de mieux : raconter des histoires, imaginant l’enfance de personnalités historiques guyanaises méconnues. Elle espère que tous les enfants pourront s’identifier à ses personnages car dans leurs soifs d’émancipation, de liberté et d’identité, ils sont à la fois guyanais et universels. La jeune illustratrice Marie Verwaerde rend avec justesse et profondeur la dimension fantastique et humaine de Marie-Georges Thebia.

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