Visite du laboratoire QUALISUD à l’INPHB
Du 7 au 9 décembre 2022, une délégation composée de 2 enseignants-chercheurs de l’Université de Guyane, s’est rendue en Côte d’Ivoire à l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) à YAMOUSSOUKRO afin de jeter les bases d’une coopération universitaire entre les 2 établissements. Un maître de conférences habilité à diriger les recherches en chimie et un professeur des universités en biochimie, tous deux appartenant à l’Unité Mixte de Recherche QUALISUD / Laboratoire COVAPAM (connaissance et valorisation des produits végétaux amazoniens), composaient cette délégation.
C’est la première fois qu’une délégation de l’Université de Guyane se rendait dans ce pays. Ce déplacement était motivé par l’existence d’un partenariat ancien entre les deux institutions (accueil de doctorants au sein des laboratoires ECOFOG et QUALISUD) sur la thématique de la chimie des substances naturelles issues du bois. La renommée nationale de cet établissement d’enseignement supérieur, formant 4000 étudiants sélectionnés sur dossier afin de constituer l’élite ivoirienne, a été aussi un élément déterminant. Une exploration des structures en lien avec l’innovation a été menée pour tisser des liens avec l’agence régionale de développement et d’innovation Guyane Technopole.
Des rencontres, successivement, avec le directeur de l’INPHB, le responsable du département génie chimique et génie agro-alimentaire et son équipe, le directeur de l’École doctorale et le sous-directeur de l’innovation ainsi que la visite d’un FAB Lab en chimie (laboratoire rendant possible l’invention en donnant aux individus accès à des outils de fabrication) ont émaillé la mission. A l’issue des échanges et à la lumière de nombreuses similitudes entre les deux établissements, les équipes des établissements respectifs ont identifié de réelles opportunités de coopération, tant pour la formation que pour la recherche. Parmi celles-ci, on peut citer des mobilités d’enseignants-chercheurs et d’étudiants à des fins pédagogiques et/ou scientifiques, des cotutelles et codirections de thèses sur des thématiques d’intérêt commun, la co-organisation d’événements scientifiques, la recherche de financement permettant la mise en place de projets de recherche communs, ou encore, l’accompagnement de structures locales, etc.
Un accord-cadre suivi d’un accord spécifique devrait prochainement sceller ce partenariat.
