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Mise à jour le 8 janvier 2023 à 06:10 pm

Economie écologie des ressources marines : le cas de la pêcherie crevettière Guyane

Monsieur Bassirou DIOP, présentera ses travaux en vue de l’obtention du Doctorat.


Doctorant : Bassirou DIOP
Date : 5 décembre 2016

Résumé

L’objectif de cette thèse a été de comprendre le fonctionnement économique des pêcheries et de proposer des politiques de gestion des ressources halieutiques. L’attention a été portée essentiellement sur la pêcherie crevettière guyanaise. Une première analyse a été effectuée à partir d’une base de données historique. Les premiers constats ont été que cette pêcherie a été marquée par une forte diminution de son stock, de son effort, de sa production, ce qui a conduit à la fermeture de certaines entreprises. Les premiers résultats ont permis de comprendre que la production de cette pêcherie est fortement dépendante du stock et que la forte diminution de ce dernier n’est pas liée à la surpêche. En effet, malgré une baisse considérable de l’effort de pêche et du prélèvement, le stock a continué de s’effondrer, suggérant ainsi que d’autres facteurs peuvent être mis en cause. En particulier, la zone de pêche est caractérisée par un environnement amazonien avec une mangrove importante et de nombreux cours d’eau. L’intégration de la mangrove dans l’analyse, qui a pourtant connu une diminution de sa surface dans les années 90, n’a pas permis d’expliquer l’effondrement du stock observé. Cependant l’intégration d’autres facteurs comme le débit des fleuves et la température de surface de l’Océan ont permis de mieux comprendre la chute du stock dans cette filière. La pêcherie crevettière guyanaise semble en effet fortement impactée par le changement global, notamment l’augmentation de la température des eaux dans les zones de prélèvement. De surcroît, le dernier chapitre suggère que certains phénomènes endogènes à la pêcherie, comme les effets de congestion entre les navires de pêche, rendent l’ensemble de la pêcherie plus sensible à des chocs exogènes technologiques, économiques ou biologiques, en amplifiant l’impact de ces derniers sur les décisions optimales des entreprises concernant l’effort de pêche. Afin de préserver la pêcherie crevettière en Guyane française, il apparait donc essentiel d’essayer de limiter, dans la mesure du possible, les sources du changement climatique, au lieu de modifier profondément les pratiques économiques du secteur.

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