De retour de la COP30, les étudiants guyanais ambassadeurs ont organisé une cérémonie de restitution afin de partager les enseignements, engagements et perspectives portés lors de ce rendez-vous international majeur. Un temps fort de transmission, de dialogue et de mobilisation autour des enjeux climatiques, sociaux et territoriaux propres à la Guyane.
La COP30 s’est tenue à Belém, capitale de l’État du Pará, au cœur de l’Amazonie brésilienne.
Le choix de cette ville n’était pas anodin : pour la première fois, une conférence mondiale sur le climat se déroulait dans une métropole amazonienne, symbole fort de l’importance stratégique, environnementale et humaine de ce territoire dans les discussions climatiques internationales. Cette localisation a permis de mettre en lumière des enjeux souvent marginalisés, mêlant protection de la biodiversité, justice sociale et reconnaissance des peuples autochtones.
La Guyane y était représentée par quatre étudiants de l’Université de Guyane — Sthefany Flores Martadinala, Edson Da Pai Xao e Silva, Joyce Justin et Basile Tschora — engagés en tant qu’ambassadeurs. Leur participation a permis de porter la voix de la jeunesse guyanaise dans un espace de dialogue international, tout en favorisant des échanges avec d’autres délégations étudiantes et institutionnelles venues du monde entier.
Au cours de la COP30, les ambassadeurs ont découvert les différents espaces qui structurent l’événement. La *Blue Zone*, réservée aux négociations officielles entre États, concentrait les discussions diplomatiques, tandis que la *Green Zone* offrait un espace ouvert à la société civile, à l’innovation et à la participation citoyenne.
« C’est une expérience qui montre l’importance des jeune engagé et intégrer les jeune sur ce débat permet d’avoir une idée de comment agir contre ces changements climatiques » -Edson
Les étudiants ont également participé à des rencontres marquantes avec de jeunes leaders amazoniens, assisté à des conférences à l’Université fédérale du Pará et découvert des projets de coopération franco-brésilienne, notamment le programme Iaraçu. Ces échanges ont enrichi leur compréhension des dynamiques locales et internationales liées au mo climat.
Au-delà des enjeux politiques, ce séjour a été un véritable voyage culturel et humain. La découverte de la gastronomie locale — wassaï, tacacá, maniçoba — du patrimoine historique et des expositions artistiques de Belém a renforcé la conviction des ambassadeurs que la lutte contre le changement climatique ne peut être dissociée des réalités sociales, culturelles et territoriales.
Lors de la cérémonie de restitution, les étudiants ont partagé leurs perspectives pour la Guyane, avec la volonté de prolonger l’élan de la COP30 à l’échelle locale. Parmi les pistes évoquées figurent l’organisation plus fréquente de *mayouri*, la mise en place d’éco-délégués, le renforcement des actions de sensibilisation, la promotion du tri et de la réduction des déchets, ainsi que la création d’une structure associative dédiée à l’action climatique en Guyane.
FAQ – COP30 : les étudiants ambassadeurs restituent une parole engagée pour l’avenir du territoire
1- Qu’est-ce que la COP30 ?
La COP30 est une conférence mondiale sur le climat réunissant États, experts et citoyens pour lutter contre le changement climatique.
2- Où s’est-elle tenue ?
À Belém, en Amazonie brésilienne, un choix symbolique mettant en lumière les enjeux environnementaux, sociaux et humains de ce territoire.
3- Qui représentait la Guyane ?
Quatre étudiants de l’Université de Guyane, engagés en tant qu’ambassadeurs de la jeunesse guyanaise.
4- Pourquoi leur participation est-elle importante ?
Ils ont porté la voix des jeunes dans un espace de dialogue international et échangé avec des délégations venues du monde entier.
5- Quelles sont les différences entre la Blue Zone et la Green Zone ?
La Blue Zone est dédiée aux négociations officielles entre États, tandis que la Green Zone est ouverte à la société civile et aux initiatives citoyennes.
6- Quelles suites sont envisagées en Guyane ?
Des actions locales sont proposées, comme la sensibilisation, la mise en place d’éco-délégués et la réduction des déchets.
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