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Mise à jour le 9 janvier 2023 à 08:02 am

Identification spécifique et structure génétique des populations du papillon – cendre responsable des épisodes de papillonite en Guyane au Vénézuela

Madame Marina CIMINERA, présentera ses travaux en vue de l’obtention du Doctorat.


Doctorant :  Madame Marina CIMINERA
Directeur de thèse : Monsieur Alain ROQUES, Directeur de Recherches INRA URZF et Université d’Orléans
Date : mardi 11 décembre 2017

Résumé

Les pullulations de « papillon cendre » du genre Hylesia, appartenant à la famille des Saturniidae, constituent un problème récurrent de santé publique en Guyane et au Venezuela. En effet, pour protéger ses œufs des prédateurs, la femelle possède des soies détachables extrêmement urticantes qu’elle est susceptible de libérer dans l’atmosphère. L’augmentation des sources de lumière artificielle depuis la fin du 19ème siècle liée à l’urbanisation croissante attire ces papillons nocturnes vers les villes et les villages, où la libération des soies urticantes est susceptible d’affecter l’Homme en générant une douloureuse affection de peau, la « papillonite ». Malgré les enjeux sociaux et économiques liés à la présence récurrente de ces papillons en zones urbaines, leur biologie et leur écologie reste peu connue. Les pullulations de « papillon cendre » attribuées à l’espèce H. metabus constituent un problème récurrent de santé publique en Guyane et au Venezuela. La définition de méthodes spécifiques de régulation des populations s’avère donc très urgente mais nécessitait au préalable de vérifier que seule l’espèce H. metabus est impliquée dans ces épisodes d’urtication et de préciser la structure des populations de ces insectes. Il était également important de préciser les mécanismes de reconnaissance des partenaires sexuels chez cette même espèce. Ces questions ont été les objectifs principaux de cette thèse.

L ’utilisation d’outils moléculaires a permis de montrer que seule l’espèce Hylesia metabus était impliquée dans les récents épisodes d’urtication en Guyane et au Venezuela. L’étude a également démontré que les populations guyanaises de cette espèce se distinguaient au plan génétique des populations du Vénézuela, et surtout qu’elles se structuraient en 2 sous – ensembles génétiques distincts entre la côte et l’intérieur de la Guyane. Tous les insectes collectés durant les épisodes de pullulation appartenaient au sous – ensemble côtier. Une approche basée sur l’étude du comportement de reproduction a été utilisée afin de préciser la temporalité d’émission de la phéromone sexuelle et ouvre de nouvelles perspectives pour l’identification de cette phéromone.

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