
Bertrand, Directeur du Patrimoine et des Services Intérieurs partage avec nous sa passion pour le sport automobile. Portrait d’un féru de vitesse.
Parle-nous de toi
Bonjour, Bertrand Razan, je suis à l’Université depuis le 1er septembre 2001. Avant l’Université, je travaillais dans le domaine du BTP (Bâtiment Travaux publics). Je réalisais des VRD (voiries et réseaux divers), des constructions de bâtiments ; je touchais à tous les corps d’état. En 2001, j’ai passé un concours de technicien patrimoine à l’UAG en Guadeloupe et j’ai été recruté en Guyane. De 2001 à 2007, j’étais affecté sur le Campus de Saint-Denis en qualité de responsable du patrimoine. J’ai participé à la construction du service technique sur le pôle Guyane. J’ai aidé à la structuration du service technique qui a évolué au fil des années de SGPI (Service de Gestion du Patrimoine Immobilier) puis suite aux événements de 2013 et à la création de l’Université de Guyane en DPSI (Direction du Patrimoine et des Services Intérieurs) dont je suis le Directeur aujourd’hui.
Qu’est-ce que la DPSI ?
La DPSI c’est le service transversal qui s’occupe de la gestion et l’exploitation du patrimoine immobilier. Il gère l’ensemble des activités liées au bâtiment et à l’immobilier sur l’ensemble des campus de l’Université de Guyane : Troubiran, Saint-Denis, Kourou et Saint-Laurent. Nous traitons des domaines divers allant de la sécurité incendie, à toutes les prérogatives réglementaires qui relèvent de la responsabilité du Président de l’UG. La maintenance des ascenseurs, l’éclairage de sécurité, l’éclairage normal, la climatisation, la ventilation, la peinture, les toitures, etc. Tout ce qui concerne le bâtiment et son environnement immédiat.
En quoi consiste le poste de Directeur de la DPSI ?
Le poste de Directeur de la DPSI c’est à la fois assurer le bon fonctionnement de l’existant, prévoir l’avenir en construisant pour le futur. Par exemple, nous sommes en ce moment sur des projets d’extension sur le campus Bois-Chaudat de l’IUT de Kourou et sur la construction de nouveaux bâtiments à Troubiran tels que le bâtiment de l’Administration générale et le bâtiment Recherche – centre de ressources (labos et salles de TP).
Nous nous penchons sur des études prospectives pour la construction et le devenir de l’Université sur Saint-Laurent. Dans cette phase de prospection, nous sommes dans de l’analyse et des questionnements : Quoi ? Comment ? Quand ? Combien ? Pour quels publics ? On doit tout prévoir.
Être Directeur, c’est également un volet managérial. Je manage une équipe de près de 30 personnes. Hormis le volet technique et théorique, il y a la partie managériale qui prend beaucoup de temps et qui consiste à s’assurer que toute l’équipe travaille en osmose et dans de bonnes conditions.
Après avoir parlé boulot. Nous allons parler passions. Tu as plusieurs passions, assez différentes. Parle-nous de tes passions. Quelles sont-elles ?
Oui j’ai quelques passions. La principale, c’est la vitesse et le sport automobile en particulier. Je suis pilote de rallye, je participe au championnat de Guyane de course automobile où nous avons une dizaine d’épreuves par ans. Passionné de pilotage, Je fais aussi partie d’une association automaîtrise (2AM) qui prodigue des stages de maîtrise automobile, de pilotage pour la compétions, en Guyane pour permettre à nos stagiaires de mieux conduire et de mieux partager la route.
J’aime également beaucoup les percussions. Je joue du tambour occasionnellement avec plusieurs groupes de Gwo’ka particulièrement. Le Gwo’ka est à la fois le tambour et les rythmes des percussions guadeloupéennes que l’on retrouve le plus souvent dans les Léwoz…
Comment te sont venues ces passions ? Depuis quand ?
Ces passions me sont venues tout jeune. J’ai toujours aimé les percussions, le côté festif, l’ambiance qu’il y a autour. C’est également l’occasion de s’évader, de penser à autre chose.
Le pilotage c’est surtout de la concentration, c’est également un moyen de faire le vide et de penser à autre chose. Ça permet de décompresser et de ne pas être toujours dans le quotidien, car le travail est assez prenant.
Ces passions sont donc des soupapes de décompressions qui permettent de souffler et de se ressourcer.
Le pilotage m’est venu depuis jeune. J’aime la vitesse, j’aime les voitures, j’aime conduire. C’est donc tout naturellement que je me suis mis à la course automobile. Mon frère faisait également de la course automobile, j’étais son assistant technique donc c’est aussi un peu de là que me vient cet engouement pour le pilotage et principalement les courses de vitesse. J’ai toujours été passionné de vitesse, et ai toujours eu des voitures de sport : 205 GTI, Golf GTI, 306 S16, des voitures plutôt rapides. On m’a toujours dit avoir une conduite assez nerveuse. Je me suis toujours senti un peu pilote dans l’âme, j’ai toujours aimé ça : chercher la meilleure trajectoire, le bon angle, passer le plus vite possible, le mieux possible, l’adrénaline… C’est la passion de la vitesse !
J’ai commencé la course automobile en 2004/2005. Depuis 2005, j’ai officiellement commencé les championnats en Guyane. Entre 2007 et 2011, j’en ai fait en Guadeloupe, j’ai pu faire quelques grands rallyes là-bas comme le rallye des Grands Fonds, le rallye Karukera, quelques courses de côtes. Je n’ai pas fait les plus mythiques mais j’y retournerai sûrement pour faire les autres. Cela fait maintenant plus de 10 ans que je fais de la compétition automobile.
Quel serait ton rêve au niveau de ta passion automobile ? As-tu encore des challenges à réaliser ?
J’aimerai un championnat Antilles/Guyane et pourquoi pas remporter le titre. L’objectif premier c’est d’être champion de Guyane. J’ai fait plusieurs le podium, l’objectif est maintenant de remporter le trophée. Après on verra pour le reste. Nous avons monté une association toute récente pour réaliser des courses au niveau régional, national et international. Notamment avec nos voisins comme le Surinam, le Brésil. Ce serait génial si ça pouvait se réaliser !