Arrivée le 23 juillet 2018, la ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal a entamé son séjour en Guyane en rencontrant le président de la CTG, Rodolphe Alexandre, ainsi que les acteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur : le Rectorat de Guyane et l’Université de Guyane.
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est en Guyane jusqu’au 25 juillet. Ce séjour intervient suite à la publication du Livre Bleu des Outre-Mer. Cette visite est l’occasion de rencontrer les principaux acteurs de l’enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, d’échanger avec eux sur les projets en cours et à venir, mais également de rencontrer les acteurs incontournables du monde de la recherche et de l’innovation comme le CNRS, les entreprises de la filière bois ou encore le CSG.
Dans ce cadre, la Ministre a assisté au lancement de 4 satellites Galileo par Ariane 5. À cette occasion, plusieurs accords ont été signés dans le cadre du plan Phèdre II afin de renforcer l’impact de la filière spatiale sur le territoire guyanais. Une des conventions signées concerne l’Université de Guyane et prévoit notamment la création d’une chaire du spatial au sein de l’établissement.
Frédérique Vidal s’est également rendue au Rectorat pour une réunion sur Parcours Sup. La ministre se réjouit de voir que le dispositif Parcoursup fonctionne très bien sur le territoire. En effet, 97% des bacheliers généraux ont des propositions ainsi que 90% des filières technologiques. Les dizaines de dossiers de futurs étudiants à traiter le seront et tous les nouveaux bacheliers devraient trouver une place à l’université à la rentrée 2018.L’Université fait face à de nombreux défis dont celui de gérer l’augmentation des étudiants chaque année : 10% de plus par an. Le Président de l’UG rappelle le défi que représente la formation des jeunes en Guyane avec plus de la moitié des moins de 25 ans au chômage. L’UG créée en 2015 accueille déjà plus de 4200 étudiants et devrait voir son effectif augmenter de plus de 50% d’ici 5 à 6 ans. L’enjeu est donc de taille. Il est urgent d’anticiper cette augmentation des effectifs à la fois par des infrastructures, mais aussi un encadrement pédagogique adapté aussi bien pour développer de nouvelles filières, mais également offrir un encadrement de qualité aux étudiants.
La Ministre a évoqué ce qu’elle souhaite mettre en place pour l’Université : diversifier l’offre de formation avec des adaptations qui correspondent aux attentes du monde socioéconomique. Elle rappelle le double objectif des universités : former les futurs chercheurs de demain, mais également répondre aux besoins du territoire en termes de formation « en fournissant aux entreprises des compétences pour que le territoire se développe ». Elle encourage l’université à poursuivre ses efforts dans ses partenariats avec les universités frontalières afin d’améliorer son rayonnement international et valoriser sa recherche qui est unique au monde.
