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Une délégation de l’université de Guyane s’est rendue au Suriname du 06 au 10 juin dernier pour participer au colloque international porté par l’Université Anton de Kom du Suriname sur l’esclavage, l’engagisme et l’impact de l’immigration sur les sociétés contemporaines.

© « Baba en Mai », Kleine Combeweg

Grâce à l’appui du BRI (Bureau des Relations Internationales), une délégation de l’Université de Guyane, composée des enseignantes-chercheuses Agnès Clerc-Renaud et Marianne Palisse du DFR LSH, ainsi que de deux doctorants, Marquisar Jean-Jacques et Alex Greene, a eu l’opportunité de participer à un colloque majeur organisé par l’Université Anton de Kom au Suriname. Ce colloque portait sur les conséquences de l’esclavage et de l’immigration dans les sociétés contemporaines. L’événement avait pour objectif de commémorer plusieurs événements importants pour le Suriname, notamment :

  • Le 170e anniversaire de l’immigration chinoise
  • Le 170e anniversaire de l’immigration portugaise
  • Le 160e anniversaire de l’abolition de l’esclavage
  • Le 150e anniversaire de l’immigration indienne

Une participation active

Le colloque a débuté le 6 juin 2023, juste après la visite de la présidente de l’Inde à Paramaribo pour célébrer le 150e anniversaire de l’arrivée des premiers travailleurs engagés indiens. Le discours d’ouverture a été prononcé par le président de la République du Surinam. Pendant quatre jours, des chercheurs du monde entier se sont réunis en personne et parfois en visioconférence, avec une représentation notable du Guyana, des États-Unis, de l’Inde, du Brésil, de Trinidad et Tobago, des Fidji, de l’Allemagne et des Pays-Bas.

Les membres de la délégation de notre université ont participé à ce colloque en animant plusieurs conférences portant sur les questions culturelles, religieuses et la circulation des populations sur le plateau  des Guyanes. Ils ont notamment abordé le territoire des Kali’na dans le bas Maroni, la diaspora Hmong du Plateau des Guyanes, ainsi que les migrations des Haïtiens et leur circulation entre la Guyane, le Surinam et le Brésil.

Collaboration et réflexion sur la recherche dans les sciences humaines et sociales

Il convient de noter que ce colloque a été une occasion propice à des dialogues fructueux entre les délégations de l’Université de Guyane et de leurs homologues surinamais, tels que Jack Menke, Kirtie Algoe et Maurits Hassankhan. Le Département de Formation et de Recherche en Lettres et Sciences Humaines (DFR LSH) de l’Université de Guyane envisage de collaborer avec eux pour mettre en place des projets internationaux de formation dans le cadre de l’AIBSI (Institut Amazonien de la Biodiversité et de l’Innovation Durable).

La présence de Madame Evilania Bento da Cunha de l’Université Fédérale de l’Amapá, campus d’Oiapoque (Brésil), a permis d’établir un échange tripartite propice à envisager des collaborations entre les formations de ces trois universités du Plateau des Guyanes. Cela a également favorisé la réflexion sur la construction d’un réseau de recherche dans les domaines des sciences humaines et sociales.

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