Deuxième rencontre des étudiants et des enseignants de sciences humaines et sociales UNIFAP-UG

Une collaboration académique renforcée

La 2e rencontre des étudiants et des enseignants de sciences humaines et sociales UNIFAP-UG s’est tenue du 13 au 15 novembre 2024 sur le Campus Binational de l’UNIFAP à Oiapoque. Cet événe­ment de trois jours a réuni plus d’une centaine d’enseignants, d’étudiants et de personnels adminis­tratifs des deux universités pour un symposium explorant divers thèmes des sciences sociales contemporaines. L’accent a été mis sur les recherches et les pratiques éducatives dans les universi­tés dites « périphériques », tant dans l’Union européenne qu’au Brésil, sans pour autant négliger la recherche générale.

Après une réunion préparatoire à Oiapoque en avril 2024, cette deuxième édition a été organisée conjointement par Lucinéia Alves dos Santos (UNIFAP) et Mabiane Batista França (UG). Un comité scientifique et d’organisation conjoint pour la conférence a été formé par des universitaires des deux institutions :

• UNIFAP : Evilania Bento da Cunha, Luis Carlos de Santana, Eduardo Margarit, Sâmella Paungart­ten, Bianca Beatriz Roqué et Rafael Santos
• UG : Satenik Bagdasarova, Orëa Garde-Le Bretton, Corinne Le Sergent, Nicola Todorov et Hartmut Ziche.

Une ouverture solennelle et des coopérations rapprochées

Le colloque a débuté le 13 novembre par une cérémonie d’ouverture officielle, avec les interventions de Weverton Sousa Matos, assistant administratif, et de Francisco Otávio Landim Neto, directeur académique, du campus d’Oiapoque. Du côté de l’université de Guyane, c’est le vice-président des relations internationales, Rosuel Lima-Pereira, qui a pris la parole.

Les représentants des deux universités ont exprimé leur satisfaction face à l’ampleur de cette deuxième rencontre, qui a surpassé la première édition de 2023. Ils ont souligné l’importance de la collaboration entre deux institutions voisines, séparées par une frontière, mais partageant des défis et des aspirations similaires dans leurs contextes académiques respectifs.

Des ateliers et tables rondes enrichissants

Mettant l’accent sur la pluridisciplinarité et l’inclusivité académique dans les sciences humaines et sociales – avec des communications aussi bien de chercheurs enseignants qu’étudiants –, la conférence a commencé par une table ronde inaugurale sur le thème « Histoire et littérature », qui a posé les bases d’échanges stimulants.

Le deuxième jour a été marqué par trois ateliers thématiques dans le domaine de la recherche litté­raire et linguistique, de la géographie et des sciences de l’éducation. Ces ateliers ont permis aux par­ticipants d’aborder des enjeux liés aux sciences humaines et sociales dans des contextes régionaux et internationaux. La journée a été clôturée par un double séminaire de littérature et linguistique présentant les travaux de recherche d’étudiants des deux facultés : Rayana Paranatinga Gomes, Joyce Felipe Anika et Florian Porfal.

Le dernier jour, le 15 novembre, s’est ouvert avec un autre double séminaire, axé sur la géographie régionale, présentant la recherche estudiantine. Cette session a été une opportunité pour Fernando Brito, Kyliannn Costrowa, Rosimere Guedes, Joselma Mendes, Mary Jane Santos et Antônio Silva de présenter leurs travaux et d’échanger avec des universitaires de différents horizons.

Une collaboration nécessaire et prometteuse

Le campus d’Oiapoque de l’UNIFAP et l’université de Guyane partagent une position géographique isolée. Cette situation rend très coûteuse la mobilité des étudiants et du personnel, essentielle dans la recherche et dans les études universitaires. Dans ce contexte, les deux institutions s’engagent à renforcer leur collaboration pour surmonter les défis communs en matière d’enseignement, d’apprentissage et de recherche. Pour de nombreux étudiants, le colloque a représenté une première oppor­tunité de dialoguer avec des universitaires étrangers, de découvrir de nouvelles approches acadé­miques et de se sentir pleinement intégrés à une communauté universitaire internationale.

Ce symposium a une fois de plus démontré que, malgré les contraintes géographiques et finan­cières, des initiatives comme la Rencontre UNIFAP-UG de sciences humaines et sociales contri­buent de manière significative à l’élargissement des horizons académiques, tout en consolidant des partenariats transfrontaliers essentiels pour le développement de la région pan-amazonienne.